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  • Pascal Buchet jugé pour harcèlement (suite)

    Le procès pour harcèlement moral de Pascal Buchet s'est ouvert hier devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Une longue journée ... qui s'est terminée hier soir à 20H.

    La première journée du procès a consisté à entendre essentiellement d'une part le mari de la victime, et d'autre part le maire de Fontenay-aux-Roses et sa chef de cabinet. Puis, les témoins se sont succédés ...

    Du côté du mari, avec beaucoup d'émotion, Marc Sauvagnac a expliqué la descente aux enfers de son épouse, avec des conditions de travail de plus en plus pénibles : "manque de moyens et de planification, délais intenables, injonctions contradictoires, critiques acerbes du maire et de sa chef de cabinet ... ".

    Du côté de Pascal Buchet, les positions du maire ont consisté à nier en bloc les  résultats de l'enquête policière, reportant la responsabilité du mal-être de Madame Sauvagnac, sur les autres : Directrice générale et DGAS ... Il a nié avoir été en relations professionnelles suivies avec la victime (qu'il ne voyait que deux fois par mois, d'après lui, affirmation contredite ensuite par des témoins) et a regretté brièvement ce qui lui était arrivé, tout en affirmant ne pas "avoir pris conscience de la souffrance" de leur collaboratrice.

    Des questions et des impressions demeurent à la fin de cette première journée.

    1/ Que s'est-il passé, pendant les 48 heures entre le décès de Madame Sauvagnac et le moment où son ordinateur de bureau a été mis sous scellés ? En effet, sur cet ordinateur il n'y avait qu'une vingtaine de mails concernant les relations entre le maire et Madame Sauvagnac, alors qu'il a été présenté pendant l'audience des mails qui n'étaient pas dans l'ordinateur.

    2/ Quelle raison a provoqué le changement d'attitude radical et brutal du maire à l'égard de Madame Sauvagnac, à partir de fin 2006, alors qu'auparavant il ne cessait de l'encenser en "protecteur tactile", selon l'expression d'un témoin ?


    Ce matin, les auditions de derniers témoins de l'accusation et ceux de la défense auront lieu, suivis par plusieurs experts psychiatres.

    Pour en savoir plus, vous pouvez aussi vous référer à l'article suivant du Parisien, ainsi qu'au journal de France 3 Ile-de-France d'hier soir (le 19/20 du 02 mai 2011).

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  • Aujourd'hui, Pascal Buchet est au tribunal pour harcèlement

    Pascal Buchet et sa directrice de cabinet comparaissent à Nanterre pour « dégradation des conditions de travail » de leur directrice de communication, qui s'est suicidée en 2007. Trois jours suivis avec un grand intérêt par les Fontenaisiens ...

    Pascal Buchet est convoqué à partir de ce matin et pour trois jours devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre en compagnie de sa directrice de cabinet. Tous deux devront répondre de « harcèlement moral », lequel, s’il était avéré, a eu une issue tragique. En effet, la directrice de la communication de la mairie de Fontenay-aux-Roses s'est suicidée en 2007.

    Ces trois journées d'audiences (2, 3 et 4 mai) détermineront si Pascal Buchet et sa directrice de cabinet sont reconnus responsables.

    Dans Le Parisien de ce matin, il est écrit sous le titre "Un patron décrit comme « tyrannique »" : au terme de l’enquête préliminaire qu’il a confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire parisienne, le parquet de Nanterre fait juger Pascal Buchet et Anne-Laure Duny pour avoir « dénigré le travail » de Jenny Sauvagnac en la « dévalorisant », en lui assignant « des objectifs irréalisables » et en « exigeant » parfois d’elle qu’elle « refasse un travail déjà réalisé et validé » par le maire lui-même.

    Au menu de ces trois jours d'audiences : des témoignages d'élus, de collègues de la directrice de la communication, des expertises psychologiques. Trois journées que nous allons suivre et dont nous vous tiendrons informer. Un procès qui s'ouvre curieusement aujourd'hui, "journée du bien vivre et du bien être au travail", destinée à dénoncer le stress, le harcèlement moral et la pénibilité sur les lieux de travail ...

  • La lettre d'informations : Dessinons un Avenir à Fontenay-aux-Roses

    Ce matin, sur le marché, nous avons distribué la première lettre d'informations Dessinons un Avenir à Fontenay-aux-Roses. Les Fontenaisiens nous ont réservé un excellent accueil.

    dessinons un avenir,lettre d'information,fontenay-aux-roses,marché,parti radical,pascal buchetTrès bien accueillie, cette lettre d'information a été distribuée toute la matinée sur le marché. Dans ce premier numéro, nous y abordons différents sujets d'actualité : un bilan des promesses non tenues de Pascal Buchet à la moitié de la mandature, la suppression de 95 places de crèches, la laïcité de la République ...

    Nous affirmons également nettement notre opposition à Pascal Buchet et à l'équipe municipale en place. Cette opposition se veut à la fois constructive, sans extrémisme ni démagogie.

    Vous pouvez bien entendu la télécharger si vous ne l'avez pas eu sur le marché ou dans votre boîte aux lettres.

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  • Pascal Buchet ou les promesses non tenues

    En relisant le programme de Pascal Buchet, je m'aperçois qu'un grand nombre de promesses faites en 2008 n'ont pas été tenues. Pire, l'action de l'équipe municipale va souvent à l'encontre de ses propres engagements. Voici quelques exemples significatifs et non exhaustifs.

    Fontenay, la ville pour les enfants ... nous voulons que les crèches se développent. En 2008, 40% des petits Fontenaisiens avaient une place en crèche, en 2011, le ratio sera de 30%. Avec la fermeture de la crèche Sainte-Barbe et la fermeture de la crèche familiale départementale de l'avenue Lombart, ce sont au total 95 places de crèches qui sont supprimées.

    Nous renforcerons la démocratie locale et la participation des citoyens. Le nouveau marché, le déplacement du conservatoire, la suppression de la crèche Sainte-Barbe, l'implantation d'une supérette : aucun de ces projets n'a fait l'objet d'information et de concertation avec les associations ou les habitants des quartiers concernés. Les conseils de quartier ne remplissent pas leur rôle de démocratie participative.

    Nous continuerons à faire de Fontenay la ville du respect. Des tribunes libres de l'opposition sont censurées. Le maire, pendant le Conseil municipal, met fin de façon arbitraire au temps de paroles des élus de l'opposition. Mais surtout, pour tous ceux qui ont assisté à la destitution du quatrième maire adjoint, Patricia Guyon, cette mascarade tragique et honteuse en plein Conseil municipal n'avait rien de respectueuse.

    Un soutien sans précédent au commerce de proximité ... nous favoriserons l'implantation de nouveaux commerces. Aucune création de nouveaux commerces, ni en centre ville, ni dans les autres quartiers, n'a eu lieu. Par contre, plusieurs commerces de proximité ont fermé et n'ont pas été remplacés.

    Nous installerons un hôtel artisanal et commercial aux Mouilleboeufs. Au lieu de cela, la création d'une supérette avec parking se fait au détriment du développement de l'artisanat local et du développement des commerces de proximité.

    Grâce au CCJL et à l'Escale (Blagis), de nombreux projets, soutenus par la ville, verront le jour. En décembre 2009, la majorité municipale a supprimé l'Escale qui assurait des activités socioculturelles indispensables dans le quartier des Blagis.

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    Je vous invite à relire le programme de Pascal Buchet de 2008 pour continuer ce bilan de mi-mandat. Vous y trouverez quelques autres promesses non tenues (priorité de la propreté de la ville, renforcement de la ponctualité et de la fréquence du RER, soutien à la création de l'emploi local ...). Il nous appartient à nous tous, Fontenaisiens, de choisir notre avenir et de préparer un véritable projet pour notre ville afin de tourner la page de cette équipe qui fait souvent l'inverse de ce qu'elle a promis.

  • Vous avez dit démocratie locale ?

    Je reviens du conseil de quartier les Ormeaux-Renards qui se tenait à l'école des Ormeaux. Une nouvelle fois Pascal Buchet nous a donné une grande leçon de démocratie locale.

    De 70 à 80 personnes étaient présentes. Avant l'arrivée du maire, normalement se tiennent des tables rondes qui permettent d'organiser les sujets et d'ordonner les questions qui seront ensuite posées au maire. Cette fois-ci, très clairement, les Fontenaisiens ont refusé de perdre du temps et ont voulu poser directement des questions sur des points précis : le devenir du conservatoire de musique, la découverte d'un projet de supérette aux Mouilleboeufs, les transports ... L'ambiance dès le départ promettait d'être chaude. Nous n'avons pas été déçus.

    Une fois le maire arrivé, nous sommes rentrés dans le vif du sujet et si nous avions encore quelques doutes sur sa conception de la démocratie locale, ce soir il n'en existe plus un seul.

     

    D'abord saviez-vous qu'il existe un projet de construction d'une supérette aux Mouilleboeufs ? Beaucoup de personnes ont en effet découvert ce projet qui semble plus qu'avancé. Avant l'arrivée du maire, j'ai parlé avec une habitante de la rue Paul Langevin qui m'expliquait qu'elle avait été contactée par Sud de Seine afin de savoir si elle souhaitait vendre son pavillon. Mais elle n'avait pas d'autre information ...

    Alors, nous avons la surprise de voir le maire donner la parole à la responsable du futur magasin LIDL qui sera construit sur le terrain actuellement à l'abandon entre la rue Paul Langevin et la rue Jean Moulin (au carrefour des Mouilleboeufs). Nous avons eu la primeure de la présentation d'un projet très élaboré, avec photo d'un magasin avec parking, avec date de début des travaux (février 2012), avec date d'ouverture du magasin (septembre 2012), avec les heures d'ouvertures et même le nombre d'employés (20 personnes).

    Le problème, c'est que ce projet n'a été évoqué nulle part, à aucun moment. Ni les élus de l'opposition ni les habitants du quartier n'ont été informés ou consultés. Dans le Fontenay Magazine, aucun article n'a été édité concernant ce nouveau projet.

    Devant le mécontentement et les inquiétudes de l'assistance, le maire a été contraint de revenir en arrière en indiquant que le projet n'était pas figé, qu'il y avait d'autres alternatives dont en vrac un hôtel ou une recyclerie. L'étude de faisabilité étant faite par Sud de Seine, on en était d'après le maire à une phase préliminaire.

    On ne peut s'empêcher de s'interroger sur un projet soi-disant en phase préliminaire, et dont l'une des alternatives est présentée ce soir officiellement et avec autant de précisions. En réalité, tout semble bien décidé. Et puis des questions sont restées sans réponse. Pourquoi les contenus des autres projets n'ont-il pas été aussi présentés ? Le terrain qui appartient à la mairie, a-t-il été vendu ? A quel prix ?

    Enfin, le Conseil municipal n'a absolument pas été mis au courant et aucune décision n'y a été prise. Ce qui, outre un refus flagrant de concertation des Fontenaisiens, constitue un déni de démocratie évident qui sera masqué par une décision rapide et sans débat approfondi lors d'un vote au Conseil municipal.

     

    L'autre sujet polémique de la soirée a été le transfert du conservatoire (rue Soubise) vers le château Laboissière. La très grande majorité des personnes du quartier souhaite que l'on conserve les bâtiments actuels du conservatoire pour les utiliser à des fins culturelles, sociales ou pourquoi pas économiques. En effet, ce bâtiment fait partie du patrimoine de la commune, il est parfaitement intégré dans l'architecture et la vie quotidienne du quartier. Continuer à utiliser ces locaux pour rendre service aux Fontenaisiens paraît être une excellente approche.

    Les réponses du maire, Pascal Buchet, sont apparues curieuses et imprécises. Ce qui a provoqué la colère des habitants.

    Par exemple, le maire a expliqué qu'il n'était pas opposé à l'utilisation de ces locaux pour un service rendu à destination des Fontenaisiens. Mais l'obligation de la mise en conformité du bâtiment représente un coût excessif que la commune ne peut engager. Pour argumenter cette position, il nous explique qu'une étude a été faite. Lorsque nous avons demandé la communication de cette étude (dont personne n'a entendu parler), Pascal Buchet est apparu bien embarassé et, malgré l'insistance du public, n'a pas répondu favorablement à cette requête.

    Un autre argument du maire consiste à dire que ce projet va mettre du temps à ce réaliser, entre 3 à 4 ans. Et en plus, le POS actuel ne permet pas la construction d'un immeuble ayant pour conséquence une densification de ce terrain. Les responsables de l'Association Conservatoire-Soubise ont alors fait remarquer à juste titre que dans 3 ou 4 ans, la commune sera passée probablement au PLU et que les conditions de construction ne seront certainement pas les mêmes que celles de l'actuel POS. Pascal Buchet n'a rien voulu entendre ...

     

    On le voit, les projets se décident dans la plus grande opacité, sans concertation des habitants ou même des élus de l'opposition.

    Alors, pour calmer le jeu, on nous promet que sur le nouveau site internet de la ville, il y aura un espace réservé à l'annonce et l'explication des projets de la municipalité. Quand ? Réponse, prochainement.

    On nous dit également qu'un groupe de travail prépare une charte de démocratie participative, afin de faire participer les citoyens aux décisions et à la vie de la commune. Je participe à ce groupe de travail et je vois bien que nous passons beaucoup de temps à choisir des mots, à peser des grandes idées, à concevoir des concepts ... et ça ne débouchera certainement pas sur une véritable démocratie locale, surtout quand on voit l'attitude de l'actuelle équipe municipale. Chassez le naturel, il revient au galop !